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Photo du rédacteurBen Gagnon

Trop vieux pour le Rock ans Roll, Trop jeune pour mourir !



Too old to rock and roll : Too young to die!

La première fois que j'ai entendu cette phrase j'avais même pas 18 ans et déjà elle était devenue pour moi un refrain qui me suivait partout . À 18 ans beaucoup de jeune mourait par suicide, accident de voiture et surdose de drogue de toutes sortes et malgré que je me suis retrouvé souvent dans des situations dangereuses que ce soit dans des voyages en gaspésie, provinces maritimes où des ballades qui finissaient tard dans la nuit, une fois de retour à la maison souvent cette phrase me revenait . Too old to rock and roll : Too young to die! Cette phrase n'a plus tout à fait la même signification aujourd'hui bien sûr .

Je me rappelle entre autre d'un voyage à l'île du Prince Edward Island d'où j'étais parti avec une fille ( Claudine ) une belle demoiselle au cheveux long et blond sur le pouce du Mont-Saint Pierre pour aller faire le tabac . J'étais inconscient totalement de la vie là-bas qui était justement rock and roll surtout chez les jeunes qui arrivaient de partout pour ramasser le tabac et se faire héberger par les cultivateurs .

Notre première arrêt fût en Acadie où un jeune couple qui fumait du pote nous avais embarqué et faite traverser la province et en plus ils restaient près du port où il fallait prendre le bateau pour traverser la mer , à l'époque le pont de la confédération n'existait pas . Nous avons passé quelques jours avec eux où l'alcool et la drogue se consommaient fortement .Heureusement tout c'est bien passé .

Alors nous avons pris le bateau qui nous a traversé jusqu'à l'île et fûmes du stop jusqu'à Summerside une plage non loin des agriculteurs à tabac .

Nous avons installée la tente près de la plage en attendant de trouver un téléphone pour appeler un ami de Claudine déjà installé depuis quelques jours . Ce fût quelques jours heureux que nous avons passé ensemble . Il y avait quelques personnes qui attendaient eux aussi de se trouver un cultivateur de tabac qui hébergeait les ramasseurs de tabac . Nous avons passé quelques jours ensemble sur une plage immense presque désertique à se baigner nu sous les doux rayons de la fin d'aout .

Et un gars est arrivée proposant à Claudine un essai dans la ferme où il travaillait . Pour l'instant il n'y avait qu'une seul place ! Pendant quelle ramassait ses fringues elle me dit :

- Rapproche toi du village Benoit, comme ça si une place se je viendrai t'avertir !

Je n'avais pas vraiment le choix et elle avait raison . Et elle partie et moi je suis resté sur cette plage que je trouvais magnifique . Je n'avais pas vraiment envie de me rapprocher tout de suite du village , alors je me suis laissé aller aux jeux des vagues et à la rêverie tantôt à fumer une cigarette et regarder l'horizon, tantôt marchant sur les dunes créé par le mouvement de la mer . Je me couchais tôt car à l'île du Prince Édouard lesde premier rayons du soleil se pointes dans les alentours de 4 heures et il fallait bien que je reviennes sur terre, Claudine c'était trouvé une ferme pour travailler et il fallait que j'en fasse autant où bien revenir au Québec . Le lendemain matin je me réveilla en sursaut !

- Benoit s'écria une voix ! - BENOIT !!!

Je reconnue la voix de Claudine . Je me précipita à l'extérieur de la tente bien heureux de réentendre une voix familière . Elle m'annonça une moitié de bonne nouvelle . Un cultivateur avait besoin d'une personne dans les séchoirs à tabac , mais malheureusement pas dans sa ferme . Il fallait que je tente l'aventure ! Travailler dans une ferme à l'île du Prince Édouard, loger, nourrit, payé et un très bon salaire . C'était un travaille très dur et en plus 7 jours sur 7 jusqu'aux premières gelés qui tueront les plans de tabac .

Alors la vie de bohême était terminé, je m'engageais à travailler jusqu'à l'automne . Depuis juin j'avais parcouru la côte nord jusqu'à Tadoussac, pris le traversier pour traverser le fleuve Saint-Laurent jusqu'à Trois-Pistoles et suivi la route 132 jusqu'à Mont Saint-Pierre . Ensuite Baie de chaleurs, l'Acadie et finir sur l'île du Price-Édouard pour y travailler . Claudine m'avait raconté qu'après le tabac les voyageurs prennent le train vers l'ouest Canadien pour aller travailler dans les fruits des bois ? De toute façon il fallait que je quitte la plage par ce que le soir où la nuit j'aurais pu me retrouver devant une trainer de Cow-boys complètement sous et me faire tabasser . Les Québécois sont plus où moin aimé dans ce coin de pays, en plus on est un peu comme des voleurs de job !

Alors j'ai plié ma tente, mon sac de couchage et tout et tout et up la galère vers une nouvelle aventure ! On me conduisit chez le fermier en question , il me montra le travail que j'allais accomplir et me fît comprendre qu'il fallait se lever tôt et se coucher tôt pour pouvoir tenir le coût jusqu'à l'automne où une prime de 500 dollars nous serait remit pour notre assiduité . 500 dollars il y a 40 ans je ne sais pas ce que cela vaut aujourd'hui mais juste la prime en valait le coût . Les trois repas nous étaient servis et croyez moi les fermiers mangent bien . Il me fît visité le dortoir et mes futurs compagnons et compagnes de travail s'y trouvaient ,

Alors il y avait 11 personnes en tout avec chacun son propre lit, table de chevet, bureau de rangement dans un espace commun et une douche pour les hommes et une autre pour les dames . Nous mangions avec le patron de la ferme et sa famille et cela était gentil de sa part et je crois aussi qu'il voulait nous connaître et savoir si tout allait bien avec ses soldats par ce que je vous jures il était extrêmement sévère dans l'exécution du travail . Une feuille d'or est remise à chaque années pour le cultivateur qui a produit le plus beau tabac .

Des le premier soir j'ai bien vite compris que vivre à 12 en promiscuité cela ne sera pas qu'une simple partie de carte !



Album complet - https://www.youtube.com/watch?v=NtATpGYrr-o&list=OLAK5uy_m4oIPxkMgIjH2pxclropK4sdTyjGNIDEo&index=1





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